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Propagation inédite d’Omicron: l’OMS redoute une nouvelle entorse à la solidarité internationale

People are inoculated at a vaccination center at a Volleyball arena where vaccines against COVID-19 are being used to inoculate people, amid the novel coronavirus pandemic, in Medellin on December 1, 2021. Health authorities in Colombia, have imposed a prove of a full vaccination scheme to citizens who plan to have access to public places like restaurants and bars.
Omicron se propage à un rythme encore « jamais vu » dans la pandémie, tels sont les mots, inquiétants, de l'OMS. Le nouveau variant a été détecté dans au moins 77 pays et il pourrait devenir dominant en Europe d'ici quelques semaines, voire quelques jours en Grande-Bretagne et au Danemark. Résultat : tous les pays accélèrent leurs campagnes de rappel avec une 3e dose. Une stratégie toujours aussi critiquée par l'OMS qui craint une nouvelle entorse à la solidarité internationale. 

Avec notre correspondant à Genève, Jérémie Lanche

C'est une musique qui se propage aussi rapidement qu'Omicron : l'idée selon laquelle le virus provoquerait des symptômes beaucoup plus légers que le variant Delta. Et c'est un danger, dit le responsable des opérations d'urgence à l'OMS Mike Ryan. Parce que les études sont encore trop parcellaires pour en être sûr. Et parce que si Omicron est plus transmissible, alors cela suffit à envoyer plus de malades en soins intensifs : « On serait les plus heureux au monde si on pouvait revenir dans deux semaines et  dire : "Omicron est en fait beaucoup moins dangereux. Tout va bien". Le problème est que ce n'est pas comme ça que le Covid s'est comporté jusqu'ici. » 

► À lire aussi : Le variant Omicron fait souffler un vent de panique sur la planète

Un problème réel pour le système Covax 

L'autre danger est la capacité, probable là encore, d'Omicron de contourner le schéma vaccinal à deux doses ; avec le risque qu'un afflux sur les 3e doses perturbe le système Covax de partage de vaccins qui commençait à atteindre sa vitesse de croisière. « Vacciner les personnes fragiles est plus efficace que d'aller courir après des enfants de 16-17 ans pour leur donner un rappel, affirme Mike Ryan. Je ne veux pas que les gens se sentent mal à l'aise parce qu'on leur a proposé une 3e dose et qu'ils l'ont prise. Mais il y a des millions de personnes dans le monde qui n'ont reçu aucune protection. Et on doit leur donner la priorité. ...   

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