Des militaires des forces spéciales dirigées par le colonel Mamady Doumbouya ont pris le pouvoir le week-end dernier à Conakry. Ils ont dissous le gouvernement et les institutions et aboli la Constitution qu'avait fait adopter Alpha Condé en 2020 et dont il s'était servi pour briguer la même année un troisième mandat, malgré des mois de contestation meurtrière. Au sein des états-majors politiques, l’heure est à la prudence.
Avec notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah
Cette nouvelle irruption de l’armée dans le jeu politique guinéen n’est pas sans provoquer des interrogations. Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE