100 milliards de dollars pour l’Afrique d’ici à la fin de l’année, c’est ce qu’espèrent les quelque trente dirigeants africains et européens qui ont participé hier au sommet de Paris. Le problème, c’est que, mécaniquement, dans le système des « Droits de tirage spéciaux » du FMI, les pays africains ne peuvent recevoir « a priori » que 33 milliards de dollars. Il faut donc que les pays riches renoncent à une partie de leurs droits au profit des pays pauvres. Romuald Wadagni est le ministre béninois de l’Économie et des Finances, répond aux questions de Christophe Boisbouvier.