Un groupe d’ONG et de praticiens mené par Médecins sans frontières demande une plus grande prise en compte du Noma, et davantage de moyens pour le traiter et même le faire disparaître. Cette maladie liée en premier lieu à la malnutrition et à d'autres maladies infectieuses (rougeole, malaria, VIH), s’attaque à la bouche, à la mâchoire et au visage, comme une gangrène. Elle touche encore quelque 140 000 enfants chaque année, dans les régions du monde frappées par l’extrême pauvreté, notamment au Sahel. Sans prise en charge, elle est presque à coup sûr fatale.
Le Noma commence par une gingivite, qui sous l’effet de la malnutrition et du manque d’hygiène, va dégénérer et s’attaquer à la mâchoire, aux muscles, aux dents, aux tissus du visage. Sans prise en c...