Ce mardi 9 février, RFI consacre une journée spéciale à la jeunesse touchée par la pandémie, pas tant pour ses aspects sanitaires que psychologiques, relationnels et économiques. Dès 6h TU, la parole sera donnée à cette génération que certains disent… sacrifiée.
Isolée, entravée, frustrée, ébranlée, déboussolée, déprimée, angoissée, appauvrie. Mais aussi : combative, révoltée, résiliente, solidaire, débrouillarde, créative, inventive. Autant d’adjectifs qui peuvent qualifier les jeunesses du monde, confrontées comme les autres générations à l’épidémie de Covid-19, mais dans une dimension bien particulière : le sentiment d’être sacrifiées au nom d’un impératif de santé publique. Alors que la maladie ne tue que très peu de personnes de moins de 30 ans.
Lycées et universités fermées, stages interdits, marché de l’emploi atone, lieux de fêtes ou de réunions inaccessibles : rien n’est fait en ce début de décennie pour les lycéens, étudiants, jeunes travailleurs placés devant le précipice d’une vie répétitive, amputée de ce qui fait le sel de ces années où tout est théoriquement possible. Même l’impossible. Même le dangereux.