Le secrétaire général des Nations unis a suggéré en début de cette semaine de l’envoi des observateurs internationaux en Libye. Des civils et des militaires issus d’institutions comme l’UE, l’UA ou la Ligue arabe pour surveiller l’application de l’accord de cessez-le-feu signé en octobre dernier à Genève. Ces observateurs travailleront de pair avec la Commission militaire 5+5 composée des deux parties libyennes rivales. Mais l’idée, qui n’est pas nouvelle, se heurte déjà à plusieurs défis.
Il y a d’abord ce fragile cessez-le-feu qui risque à tout moment de voler en éclat. Des mouvements de troupes, de part et d’autres ont été remarqués ces derniers jours sur les lignes de front,...