Le président burundais accuse le Rwanda d'être responsable de l'attaque meurtrière d'un poste militaire par des hommes armés non identifiés, dans la nuit du 16 au 17 novembre, à quelques kilomètres de la frontière.
Bujumbura accuse Kigali d'avoir perpétré une nouvelle « agression armée », après l'attaque meurtrière d'un poste militaire par des hommes armés non identifiés. L'attaque a eu lieu dans la nuit du 16 au 17 novembre, à quelques kilomètres de la frontière rwandaise. Une accusation démenti formellement par le gouvernement de Kigali.
Mais ce vendredi 6 novembre, le chef de l'État burundais Pierre Nkurunziza a réitéré ses accusations, en français, à la tribune du Forum parlementaire des pays membres de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL).
« La situation sécuritaire est stable et sous contrôle, malgré les agressions armées multiformes du Rwanda, a-t-il déclaré. Le Burundi a été répétitivement victime d’agressions armées depuis 2015. Des agressions provenant principalement du Rwanda et de la RDC, sponsorisées, formées et équipées militairement par le Rwanda, qui a malheureusement perturbé la sécurité de certains pays de la sous-région dans le passé le plus récent ».
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