« Si nous n'obtenons pas immédiatement davantage de ressources financières, il ne sera pas possible de mettre fin à l'épidémie. Chaque retard donne au virus l'occasion de se propager, ce qui a des conséquences désastreuses », a prévenu le Secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires, Mark Lowcock.
Il l’a dit lundi 15 juillet à Genève, après une réunion de haut niveau, organisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) pour faire le point sur la réponse coordonnée à Ebola et mobiliser davantage de soutien aux efforts déployés par le gouvernement congolais pour vaincre cette maladie mortelle.
A Genève, le secrétaire général adjoint de l’ONU aux affaires humanitaires, Mark Lowcock, s’est également fait l’écho des propos optimistes du Dr. Tedros : « Aujourd’hui, les bailleurs de fonds et les intervenants ont exprimé leur confiance dans l’approche que nous adoptons actuellement », a déclaré M. Lowcock.
Mais le chef d’OCHA a rappelé aux États membres une évidence : l’argent est le nerf de la guerre contre Ebola.
Le Secrétaire général adjoint a insisté pour que la communauté internationale fasse tout son possible pour éviter que l’épidémie d’Ebola dans l’est de la RDC atteigne le niveau de celle qui a frappé l’Afrique de l'Ouest il y a cinq ans, entre 2014 et 2016. Plus de 10.000 personnes au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée ont perdu la vie avant qu'une intervention d’un coût de plusieurs milliards de dollars mette fin à l’épidémie, a rappelé M. Lowcock.
Un comité convoqué
L’Organisation mondiale de la santé convoquera prochainement son Comité d’urgence du Règlement sanitaire international (RSI) sur la maladie à virus Ébola en République démocratique du Congo (RDC). Il s’agira pour ces experts de déterminer à nouveau si cette épidémie persistante doit être déclarée comme une urgence mondiale après la confirmation d’un cas à Goma.
Près d'un an après le début de l'épidémie d’Ebola dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le nombre de nouveaux cas a atteint des niveaux préoccupants, ont alerté les Nations Unies.
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