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SOCIETETECHNOLOGIE

La CFCIB signe un partenariat d’installation d’une bibliothèque numérique avec trois universités du Burundi

Trois universités sont bénéficiaires du projet selon le partenariat qu’elles ont signé cette semaine avec la CFCIB (Chambre Fédérale de Commerce et de l’Industrie du Burundi).

Le projet consiste dans la mise en place d’une plateforme virtuelle d’un réseau des entreprises du Burundi et celles d’ailleurs. Ainsi, cette plateforme comportera une bibliothèque numérique qui pourrait répondre aux questions en rapport avec l’entrepreneuriat. Trois universités sont bénéficiaires du projet selon le partenariat qu’elles ont signé cette semaine avec la CFCIB (Chambre Fédérale de Commerce et de l’Industrie du Burundi).

En effet, les trois universités sont l’Université de Ngozi, l’Université Polytechnique de Gitega et l’Université des Grands Lacs (Kiremba). Elles contribueront dans l’installation et la mise en forme de la bibliothèque virtuelle pour les femmes et jeunes entrepreneurs, explique Denis Nshimirimana, le secrétaire général de la CFCIB.

Se prononçant au nom de la CFCIB, Denis Nshimirimana a insisté sur l’incarnation d’une culture entrepreneuriale au sein des jeunes.

« Notre objectif est d’inculquer à la jeunesse une culture entrepreneuriale. Et d’en faire les créateurs d’emplois et non les demandeurs d’emplois», dit-il.

Dans la suite du projet, laCFCIB dispose de six modules sur l’entreprenariat pour faciliter le coaching en ligne, martèle M. Nshimirimana.

«Nous avons connu beaucoup d’entreprises qui sont mortes juste après leur naissance. Et des millions d’argents qui ont disparu dus par à l’ignorance», explique Denis Nshimirimana,

Pourquoi une bibliothèque virtuelle ?

Deux raisons poussent la CFCIB d’initier des formations et coaching en ligne précise SGde Chambre de commerçants du Burundi. Premièrement c’est la raison liée à la propagation de la pandémie à coronavirus. Deuxièmement, c’est la raison liée à la vielleuse et disparition des livres mais aussi à leurs coûts.

Pourquoi le choix de ces trois universités régionales ?                                                             

La CFCIB veut  en premier lieu décentraliser l’information et rapproche la formation des bénéficiaires jusqu’à l’intérieur du pays. En effet, le critère est que l’université de Ngozi est le pionnier des privés au Burundi. Et l’université des grands lacs (kiremba) fait partie des premières universités privées au Burundi.

Le rôle primordial de ces trois universités dans ce projet

Les trois universités  disposent des ressources compétentes pour relayer au niveau régional la formation des entrepreneurs. Aussi pour pouvoir préparer les projets à soumettre aujourd’hui aux banques qui viennent de démarrer notamment la BIJE (Banque d’Investissement pour les Jeunes). Et  la BIDF (Banque d’Investissement et de Développement des Femmes) ainsi que FIGA (Fonds d’Impulsion, de Garantie et d’Accompagnement) qui va appuyer les crédits accordés aux jeunes et femmes entrepreneurs. Donc les entrepreneurs en général.

Une demande de soutien pour les trois universités

Le secteur privé représente un moteur de croissance économique et de création d’emploi, précise Abbé Fréderic Nkurunziza qui a parlé au nom de ces trois universités.

L’abbé stipule que si les moyens sont disposés, l’assistance est demandée pour les salles de cours, les équipements insuffisants sans oublier les ressources humaines pour assurer une formation continue afin de répondre effectivement à cette demande.

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Les atouts du projet espace d’entreprise

La CFCIB  veut que les trois universités soient des antennes.  C’est dans la perspective  d’assurer le relais que la CFCIB n’a pas achevé surtout qu’ils sont nantis de moyen humain suffisant. Les trois universités disposent des professeurs compétents dans les différentes facultés la plus-value de ce domaine.

Ce sont les mêmes universités qui vont assurer  un accompagnement et un coaching pour les entrepreneurs ayant bénéficié des crédits. Le démarrage du projet avec un crédit est une chose difficile dont ont besoin des professeurs des universités pour l’accompagnement.

Pour profiter de cette plateforme virtuelle et de cette bibliothèque virtuelle, un accompagnement en ligne est privilégié. Un professeur de base à Ngozi peut accompagner en ligne l’entrepreneur de kirundo étant sur le réseau.

La CFCIB demande toujours que les entrepreneurs restent connectés pour bénéficier de ces conseils.

Les formations ponctuelles en ligne vont se faire pour éviter des formations présentielles qui coûteront cher.

Et pour la bibliothèque virtuelle,  un certain nombre de livres en rapport avec l’entrepreneuriat va être en ligne. Pour aider les jeunes à s’informer sur la matière. Aussi les projets concrets réels qui ont été fait dans d’autres pays vont être mis en ligne. Dans le bain d’éviter que les jeunes entrepreneurs inventent ce que les autres ont déjà fait. Également pour ne pas perdre du temps et gagner du temps dans la recherche et dans l’élaboration du business plan.

La CFCIB fera payer un montant symbolique pour accéder à ce réseau  et à la bibliothèque virtuel.

L’appui de la BAD et d’autres partenaires

Le groupe de la Banque Africaine de Développement réitère sa disponibilité à accompagner le redéploiement de l’espace d’entreprise et son opérationnalisation, a dit Kissagne Boye,  chargée de programme de la BAD au Burundi.

La BAD souhaite que cette collaboration réussisse avec l’Union européenne et d’autres partenaires qui en ont manifesté l’intérêt. Que l’opérationnalisation de l’espace d’entreprise se poursuive dans un cadre plus large et aboutisse à des projets communs. Ainsi visant à appuyer l’adhésion du Burundi  à la zone libre échange.

La CFCIB signale que le partenariat pour ce projet va s’étendre sur d’autres universités selon les moyens en disposition. Autant en fonction des besoins exprimés par les bénéficiaires.

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Par Blandon Uwamahoro

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