Au Burundi, la répartition inégale du personnel soignant constitue un problème. Depuis 2011, 53% de médecins et 50 % des infirmiers travaillent dans la ville de Bujumbura qui ne compte que 10% de la population.61% des infirmiers sont insuffisamment formés alors que les CDS constituent 93% des FOSA au Burundi. Cela ressort de l’enquête d’une année de l’Association Burundaise des Consommateurs(ABUCO), menée dans les 4 provinces sanitaires qui sont entre autres Bujumbura-Mairie, Gitega, Ngozi et Rumonge. Cette étude a été présentée ce mercredi 4 Décembre, dans un atelier d’échanges sur l’impact du projet « Action Citoyenne pour l’Amélioration des Services de Santé dans les Provinces ci-haut citées ».
Pour l’ABUCO, la situation était longtemps silencieuse au moment où elle nécessite une amélioration car elle pose des problèmes au niveau de la qualité des soins offerts aux patients.
D’autres facteurs comme le prix du médicament, la disponibilité du médicament prescrit et les équipements contribuent à la qualité des soins délivrés.
La situation est confirmée par le Dr Jacques Niyonkuru, chargé du département de la direction de l’offre et de la demande des soins au sein du Ministère de la Santé Publique et de la lutte contre le SIDA, d’où à son tour a interpelé cette association à élargir le champ de travail en allant jusqu’à couvrir tout le territoire national. Le Dr Jacques Niyonkuru, a justifié cela du fait que la santé est une affaire de tous et non seulement du ministère.
Les recommandations de l’ABUCO
Cette ONG demande au gouvernement d’investir beaucoup plus dans la sensibilisation de la population pour l’utilisation de la Carte d’Assurance Maladie (CAM).
Elle appelle les intervenants du domaine à œuvrer dans la synergie afin d’améliorer la qualité des services.
« La déclaration d’Alma Ata SSP 1978 définissait la santé comme un état de bien être global, à la fois physique, mental et social, et en lançant un slogan mobilisateur : « La santé pour tous en l’an 2000 ».
Par Freddy bin SENGI