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ENVIRONNEMENT

Burundi: Retraite de deux jours du personnel du ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’environnement

Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage M. Déo Guide Rurema a réuni au chef-lieu de la commune et province Kayanza, de mercredi à jeudi, les hauts cadres de son ministère, les directeurs des bureaux provinciaux de tout le pays, les agronomes et les vétérinaires communaux. Il s’agissait d’une retraite organisée en deux phases dont la première concernait la descente sur terrain pour s’enquérir du bilan des réalisations tandis que la seconde phase était consacrée à l’autoévaluation avec tout le personnel dudit ministère.

Au cours d’une interview accordée aux journalistes au sortir de la réunion, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage M. Déo Guide Rurema a indiqué que cette retraite de deux jours était axée sur la descente sur terrain pour se rendre compte de différentes réalisations du ministère ayant l’environnement, l’agriculture et l’élevage dans ses attributions.

Le constat lors de la première phase de la retraite: Descente sur terrain

Comme constat, a-t-il apprécié, la population a mis en pratique les conseils des techniciens dudit ministère surtout en adhérant massivement aux coopératives de développement ce qui, pour le ministre Rurema, est un signe éloquent de la consolidation durable de la production agricole. A titre exemplatif, a-t-il signalé, les témoignages de la population font état de l’amélioration de la production rizicole qui a monté jusqu’à six tonnes par hectare. Concernant la culture du maïs, on est en train d’atteindre trois et demi tonnes par hectare ce qui, pour le même ministre ayant l’agriculture dans ses attributions, prouve que l’objectif de tripler la production agricole est devenue une réalité. « Nous avons trouvé aussi les préoccupations de gérer cette récolte et nous avons promis que notre direction générale de gestion des stocks stratégiques (ANAGESSA) doit commencer par réaliser cette activité pour éviter que la population ne soit victime des spéculations des commerçants qui achètent la production à des prix très bas pour la vendre ultérieurement à des prix exorbitants », a-t-il fait espérer.

La deuxième phase de la retraite : L’autoévaluation

La deuxième phase de la même retraite consistait à faire une autoévaluation avec tout le personnel à savoir les agronomes et les vétérinaires communaux ; les directeurs des bureaux provinciaux de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage ainsi que les hauts cadres du même ministère. Et comme résultat final de cette deuxième phase, les directeurs généraux de différents domaines du ministère ont signé leurs actes d’engagement, selon toujours M. Rurema. Il a précisé que dans toutes les directions générales qui relèvent de ce ministère, le point commun a été que le personnel s’est engagé à faire un encadrement rapproché au sein de la population pour veiller à ce que les intrants agricoles comme les fertilisants, les semences ainsi que le petit bétail soient bien suivis. Aussi, a-t-il ajouté, la gestion de la production post-récolte a été également un autre point fort des engagements pour que la production puisse être gérée au niveau national. Tout cela se fera tenant compte des effets du changement climatique, a-t-il déclaré ajoutant que le personnel de son ministère va fournir plus d’efforts dans le programme national de reboisement « Ewe Burundi Urambaye » pour faire face au changement climatique. Le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a en outre précisé que les directions générales relevant de son ministère se sont engagées principalement à bien protéger l’environnement et le capital productif qui n’est autre que le sol. Le lac Tanganyika étant l’un des biens de l’Etat, le ministre Rurema a recommandé que les alentours de ce lac soient protégés.

L’introduction de nouvelles cultures d’exportation

S’agissant des cultures industrielles nouvellement introduites, le ministre Déo Guide Rurema a d’abord rappelé que le pays ne comptait que trois cultures industrielles permettant l’entrée des devises dont le café, le thé et le coton. « Notre ministère ayant l’agriculture a trouvé nécessaire l’introduction de nouvelles cultures le macadamia, le millet, l’anacardier ainsi que d’autres cultures qui vont être définies selon leur rentabilité au niveau du pays », a-t-il souligné.

Par Elvis Irambona

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