Depuis 2012, le Mali vit une crise sécuritaire associée ces dernières semaines à une crise socio-politique, exacerbée par la contestation des résultats des dernières élections législatives.
Des milliers de manifestants se sont rassemblés vendredi dernier dans la capitale, Bamako, pour exiger la démission du président Keita et comptent le faire de nouveau ce vendredi.
Menée par l'imam conservateur Mahmoud Dicko, une coalition de partis et de mouvements d'opposition, épaulée par des organisations de la société civile et des militants anti-corruption réclame des réformes politiques et économiques.
Ils demandent la démission du président Ibrahim Boubacar Keïta, accusé entre autres d'avoir échoué à mettre fin à l'escalade des violences djihadistes et intercommunautaires.