Lors de la manifestation à Niyala, la capitale de l’Etat du Darfour-Sud, des élèves ont organisé une marche jusqu’au bureau du gouverneur.
Mais ils ont rapidement été confrontés à la police, qui a tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser.
Les Forces pour la liberté et le changement (FLC), fer de lance de la contestation qui a entraîné la chute du président Omar el-Béchir en avril, ont condamné ces « violences contre les étudiants ».
« Des centaines d’élèves ont protesté contre les pénuries de pain et lorsqu’ils ont atteint le siège du gouvernement à Niyala, la police a fait usage de violence à leur encontre », ont écrit les FLC dans un communiqué.
« Il y a de nombreux blessés parmi les élèves », ont-elles ajouté, appelant à une enquête.
Lire aussi :
Première visite de Hamdok au Soudan du Sud
Le nouveau gouvernement du soudan publié
Le triplement du prix du pain a déclenché un mouvement de contestation national en décembre 2018, qui a mis fin au règne d’Omar el-Béchir, après 30 ans au pouvoir.
Ce mouvement de contestation a conduit à une transition vers un pouvoir civil, avec un nouveau gouvernement mis en place début septembre.