L’Afrique est composée de trente-huit pays qui sont au bord de l’océan et de la mer. Ce qui fait la bonne fortune du continent en économie bleue. Cependant, 70% de ses zones économiques maritimes sont largement sous-exploitées.
Les potentialités de l’Afrique en matière d’eau restent largement sous-exploitées. Par conséquent, elle pourrait être un robuste levier pour le développement du continent.
L’économie bleue est un concept économique relatif à des activités économiques liées aux océans, aux mers et aux côtes. Ces dernières rencontrent des défis, qui menacent son progrès.
« L’économie bleue confronte à des défis liés à la faiblesse des cadres politique et règlements adéquat. Et aux activités humaines non durables telles que la surpêche, la pollution et l’érosion côtière. Cela compromet la santé humaine et la sécurité alimentaire », souligne le président de la Banque africaine de développement-BAD, Dr Akinwumi A. Adesina.
Le continent africain peut facilement être une économie bleue dynamique selon Adesina dans son message vidéo lancé dernièrement. Par conséquent, le secteur de la pêche influence le continent par rapport aux autres secteurs de l’économie bleue.
Ce secteur peut-il être une réponse au chômage ?
« Le secteur de la pêche emploie, à lui seul, douze millions de personnes. Le plus grand des secteurs de l’économie bleue africaine. Il assure la sécurité alimentaire et nutritionnelle à plus de 200 millions d’Africains. Il génère une valeur ajoutée estimée à 24 milliards de dollars américains. Ce qui représente près de 1,26% du produit intérieur brut de l’Afrique, » dit Adesina.
En effet, l’Union Africain avait mis en place en 2019, la stratégie de l’économie bleue d’Afrique. Ainsi, son objectif est de guider le développement d’une économie bleue inclusive et durable. Qui contribue de manière significative à la transformation et à la croissance du continent.
Cette stratégie se concentre sur la pêche, aquaculture et conservation des écosystèmes et la navigation maritime. Le transport, le commerce l’énergie durable, extraction de minéraux, gaz, industries innovantes ne sont pas resté en laisse. Ainsi que la durabilité de l’environnement, le changement climatique les infrastructures côtières, la gouvernance, les institutions et actions sociales.
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Chris Golden Irambona