Les activités ont été fortement perturbées depuis l’élection, notamment sur les marchés, et les prix s’en ressentent.
Avec notre envoyée spéciale à Conakry, Charlotte Idrac
Assis sur un banc au marché Taouyah, Moussa attend les clients. Ce commerçant vend « un peu de tout » dit-il, des ampoules, de l’anti-moustique... Après dix jours de fermeture, il vient juste de rouvrir sa boutique. « On était coincés à la maison, sans pouvoir vendre. On vit au jour le jour. Il faut que l'État nous donne des garanties. » Il n'a pourtant rouvert qu'une seule porte de sa boutique. « On a la peur au ventre. Peur de ce qui pourrait arriver. »
Après la paralysie de ces derniers jours due aux