LE JOURNAL.AFRICA
Analyse

Burundi: la réconciliation et ses conditions

En proie aux crises récurrentes, le Burundi tente, tant bien que mal, de reléguer au passé les pages sombres de son histoire. C’est tout sauf facile quand on connaît les atrocités que le pays a connues depuis quatre décennies. Mais alors comment réussir ce pari ?

Le pays de Mwezi en a connu de toutes les couleurs en matière de crises violentes. Sans se lancer dans un délicat exercice de statistiques, le fait est que ces crises ont coûté la vie à des milliers de Burundais. Ici aussi, inutile de se lancer dans la concurrence des mémoires qui semblent avoir pignon sur rue par les temps qui courent. N’en rajoutons pas davantage.  Pour faire  la lumière sur ce passé trouble, la Commission Verité et Réconciliation est à l’œuvre. Actuellement, elle sillonne tout le pays à « la recherche de la vérité perdue », pour caricaturer Marcel Proust. Une tache qui n’est pas moins problématique. A ses soutiens s’opposent ceux qui pensent qu’elle est au service d’une partie de la population, qu’elle entretient une mémoire sélective au détriment de celle collective. Mais entre les deux, il y en a qui pensent que rien n’est perdu. Que la réconciliation est toujours possible, à quelques conditions. 

Comment  arriver à une réconciliation effective ? 

Cette question, entre autres, a été répondue au cours d’un atelier de deux jours organisé par l’association « Tugendere  Ubuntu » pour  la Consolidation de la Paix,  ATCP en sigle, l’ancienne « Initiative et Changement Tug...   

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