Le 5 mai de chaque année le monde célèbre la journée internationale de la sage-femme. Alors qu’au Burundi, ce métier est voué aux femmes, certains hommes commencent à s’y intéresser timidement. Leur place dans ce métier pose-t-elle vraiment problème comme certains l’imaginent ? Une bloggeuse a fait le tour de la question.
Être un homme et avoir le mot « femme » dans le nom de son métier, voilà ce qui n’est pas courant. La terminologie de « sage-femme » contient en elle-même l’intérêt d’une réflexion sur la place des hommes dans ce métier. Et dans un pays comme le Burundi où le régime patriarcal comprend à peine un homme qui fait un métier traditionnellement et historiquement « féminine », la présence des hommes sage-femme vient questionner sur leurs capacités à exercer ce métier.« Les hommes sages-femmes, je trouve ça bizarre. Je ne pense pas qu’un homme puisse avoir ce contact maternel et être proche de la mère qui accouche comme on peut l’être », confie Annuarite Ndikuriyo, sage-femme. Ngendakumana, une autre sage-femme, témoigne : « Nous avons une sage-femme homme à notre hôpital, et il se place beaucoup plus du côté de la technique. Le relationnel n’est pa...