LE JOURNAL.AFRICA
Analyse

A quand la suppression des filières pourvoyeuses de chômeurs ?

Avez-vous déjà remarqué que les débouchés pour certaines formations universitaires ne sont pas évidents ? La solution serait-elle la mise en jachère voire la suppression de celles-ci afin de créer celles répondant aux besoins du marché du travail ? Analyse.
Un soir d’octobre, je surprends une conversation étrange entre deux jeunes hommes. Tous deux sont des sentinelles. Ils montent la garde sur l’une des entreprises privées au centre-ville de Bujumbura. L’un regrette d’avoir fait une filière qui ne donne pas du travail.  « Si j’avais su, je n’aurais pas perdu mon temps. Ce diplôme en langues et littérature africaine ne permet pas décrocher de l’emploi », se lamente-t-il. Pour l’autre, inutile de regretter. Car, il est impossible de retourner en arrière. Il faut tourner la page et se débrouiller pour gagner la vie.  Que de déceptions ! Que de temps perdu ! J’aurais pu faire autre chose… J’aurais pu…J’aurais dû…C’est de cette manière que beaucoup vivent, dans le silence, ces lendemains qui déchantent au bout de la vie universitaire. ​« Après la pluie, le beau temps », a-t-on l’usage de chanter. Sur le banc de l’école, ces proverbes permettent de rêver et de croire en un avenir béat : un niveau de vie décent, un gros salaire, une belle maison.
Des rêves brisés
Ces rêves donnent la force de persévérer même après plusieurs reprises de classe, même après de nombreux échecs à un examen. Toutefois

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