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POLITIQUE

La crise de 1972 au Burundi : le poids du contexte

La crise qui s’abat sur le Burundi fin avril 1972 n’est pas le fruit du hasard. Il s’inscrit dans un contexte d’instabilité qui marque le Burundi post-Rwagasore. Retour sur certaines crises qui, à ce qu’il paraît, ont fini par accoucher du “fléau” de 1972. 

Les faits politiques ne se produisent pas d’eux-mêmes. Ils sont le résultat soit d’une socialisation soit de plusieurs facteurs, dit-on. La crise de 1972 ne fait pas exception. Elle s’inscrit comme annoncé tantôt dans un contexte d’instabilité. Et cette instabilité, elle ne date pas moins de l’époque qui suit la mort de Rwagasore.  En effet, comme on en parlait ici, la succession du fils de Rwagasore sera des plus compliquée. Son assassinat déclenchera une course effrénée vers le contrôle du pouvoir. Une course qui ne sera pas sans dégénérer en conflits politiques aux lourdes conséquences. On se rappelle ici du conflit Muhirwa-Mirerekano qui finira par verser dans l’ethnisme, Muhirwa vu du côté des tutsi et Mirerekano des hutu. L’on se rappellera aussi des groupes Casablanca et Monrovia, ici aussi non sans un brin d’ethnisme. La tendance de « Monrovia », dite modérée et pro-occidentale, rassemblant le plus de Bahutu ; les Batutsi se retrouvant sous l’étiquette progressiste de « Casablanca ». L’instabilité, ce sont aussi les événements qui se passent au Rwanda qui ne...   

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