Ce samedi 29 février 2020, ma belle ville de Ngozi a célébré son centenaire. Nombreuses sont les réalisations qui ont été effectuées. Cependant, comme on dit chez nous, « nta nyambo itabura agahonzi ».
Cent ans, et justement un siècle. Un siècle de vie, active ou pas. Un siècle riche en événements, aussi bien tragiques qu’heureux. Une raison effectivement valable de festoyer. Aujourd’hui, toute ta maisonnée est née entre tes mains hospitalières. Tu les as bercés.
Mais, contre ta réputation, l’histoire nous révélera que tes débuts ont été hésitants et hasardeux. Elle nous apprendra que tu as profité du point faible de ton rival, la plaine de Mivo, dont le seul défaut, malgré son nivellement laudatif, a été d’exceller en la présence de moustiques. Un ouf de soulagement pour toi et ta progéniture !
Du Mwami à l’actuelle république, tu auras tout vu, entendu et réalisé. Avec trois quartiers dont Majengo, Berechi et Swahili, tu as marqué une solide fondation, en 1920. Et tu devras un nom aux commerçants arabes ambulants, te vendant comme peau de gros et petit bétail, « ngozi » en swahili.
À cent ans, en principe, on est déjà éteint. Sinon, on est en train de vivre ses derni...