LE JOURNAL.AFRICA
SOCIETE

Buja Sans Tabou, jour 3 : splendeurs et misères des Ngagarien·e·s

Et de trois ! Cette fois-ci cap sur Ngagara. Entre autodérision et optimisme, une jeunesse qui s’affirme sans complexe face aux vicissitudes de l’histoire de leur quartier, le festival Buja Sans Tabou continue à nous faire (re)découvrir Bujumbura.

C’est à se demander combien de fois Molière, Shakespeare et Ntahokaja ont dû se retourner dans leurs tombes. Avant tout, sans tomber dans le diktat de la prononciation et la syntaxe, « Le quartier immatériel » de Laura Sheila Inangoma se veut tout d’abord d’être un miroir fidèle de Ngagara.

Quoi de mieux alors pour une pièce dans laquelle, les gens parlent…comme de gens. Carrément ! Le langage du ligala, un cocktail de Français-Anglais-Kirundi. Le langage d’une mère qui a du mal à border un fils turbulent et celui d’une fille qui se la raconte parce que tous les garçons accourent à elle mangues aux mains pour la charmer. 

Une fierté assumée. Un des anciens qui a animé la session de l’historicité du quartier ...   

Continuer la lecture de cet article sur YAGA BURUNDI

Articles similaires

Le Chef de l’Etat s’associe aux fidèles de l’église du Rocher dans la prière dominicale

RTNB BURUNDI

Un camp de réfugiés, une bibliothèque

RFI AFRIQUE

Madagascar: un débat public sur la pénurie d’eau qui touche le pays

RFI AFRIQUE
Verified by MonsterInsights