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Buja Sans Tabou, jour 3 : splendeurs et misères des Ngagarien·e·s

Et de trois ! Cette fois-ci cap sur Ngagara. Entre autodérision et optimisme, une jeunesse qui s’affirme sans complexe face aux vicissitudes de l’histoire de leur quartier, le festival Buja Sans Tabou continue à nous faire (re)découvrir Bujumbura.

C’est à se demander combien de fois Molière, Shakespeare et Ntahokaja ont dû se retourner dans leurs tombes. Avant tout, sans tomber dans le diktat de la prononciation et la syntaxe, « Le quartier immatériel » de Laura Sheila Inangoma se veut tout d’abord d’être un miroir fidèle de Ngagara.

Quoi de mieux alors pour une pièce dans laquelle, les gens parlent…comme de gens. Carrément ! Le langage du ligala, un cocktail de Français-Anglais-Kirundi. Le langage d’une mère qui a du mal à border un fils turbulent et celui d’une fille qui se la raconte parce que tous les garçons accourent à elle mangues aux mains pour la charmer. 

Une fierté assumée. Un des anciens qui a animé la session de l’historicité du quartier ...   

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