Chère 2019, je prends cette plume pour me lâcher, enfin. Tu ne le sais peut-être pas, mais tu m’as fait souffrir. J’aurais envie de te dire que tu as été une année de cauchemar, et sûrement que ça te ferait plaisir.
2019, l’année des épreuves qui s’enchaînaient, de pire en pis, sans me laisser le temps de reprendre mon souffle, comme un avant-goût du purgatoire.
Chère 2019, avec toi, j’ai appris, puis utilisé à longueur d’année, ce mot , que j’ai appris à honnir comme toi, « l’intolérance politique ». Un mot pour expliquer l’impensable, un mot pour essayer de comprendre pourquoi des gens s’attaquent à du bétail, ou à des champs.
Et au nom de ce maître-mot, Kirundo, Ngozi, Muyinga, Karuzi, Cibitoke et Gitega ont été émaillés par des affrontements. Résultat : des morts et des Continuer la lecture de cet article sur YAGA BURUNDI