LE JOURNAL.AFRICA
SOCIETE

Et si l’environnement finançait sa propre protection ?

Le code de l’eau de 2012 prévoit un principe de responsabilité pour ce qui est de la pollution de l’environnement. Ce principe voudrait que celui qui pollue soit aussi celui qui paie. Mais qui paie réellement ? À qui ? Et à quoi cet argent sert finalement ?

L’article 36 du code de l’eau, en son premier alinéa, est clair : « Les redevances résultant de l’application du principe de responsabilité et son corollaire « pollueur-payeur » sont proportionnelles à l’importance de la pollution ou de la dégradation en cause ». Autrement dit, explique l’environnementaliste Albert Mbonerane, « tout comme pour le principe préleveur-payeur, le principe pollueur-payeur exigerait que les entreprises ou toute autre personne paient des tarifs en fonction de la quantité ou du volume d’eau prélevée ou déversée, pour ne prendre que l’exemple de la gestion de l’eau ». 

« Mais pour éviter de payer beaucoup d’argent en tant que pollueur, certaines entreprises préfèrent agir en amont. C’est pour cela que certaines sont connectées au réseau d’évacuation des eaux usées des services techniques municipaux (SETEMU) », explique encore Mbonerane. « Actuellement, quatre entreprises à savoir la BRARUDI, l’AFRITAN, l’AFRITEXTILE et la SOGEAB sont les seules à être raccordées au réseau des SETEMU, avec l’entreprise SAVONOR dont le processus est déjà enclenché

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