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SOCIETE

La Burundaise vue à travers le prisme du temps

Trois destinées, trois histoires, un même genre. Petit flash-back dans les années antérieures pour comprendre l’évolution de la femme dans la société burundaise.

On est en 1921. Au lever du soleil, Catherine* prend son balai, nettoie toute la cour. Après, elle fait paître les veaux. À longueur de la journée, Catherine va puiser de l’eau, préparer le repas sans oublier les travaux champêtres qui l’attendent. Catherine sait qu’il y a des plaisirs qu’elle ne peut se permettre. C’est entre autre des aliments qui lui sont prohibés, réservés à la gent masculine.

Catherine sait aussi qu’elle n’a pas le droit de parler directement à son papa. S’il y a quelque chose qu’elle ne comprend pas ou un souhait quelconque qu’elle aimerait exprimer, sa maman lui sert de pont. Tant pis si cette dernière juge que la chose ne vaut pas la peine d’être exprimée, sa bataille sera perdue d’avance. 

Elle sait qu’elle doit rentrer très tôt, aux environs de 16h, izuba ritararenga et d’ailleurs, Catherine n’a pas le droit de sortir sauf si c’est pour accomplir une tâche autorisée par ses parents. 

Y a-t-il une personne qui vient leur rendre visite ? S’il est de sexe masculin, Catherine doit fuir dans le rugo pour laisser ses frères ou son père l’accueillir. À défaut de trouver une autre personne aux environs, Catherine lui parle timidement, tête baissée. D’ailleurs, c’est comme cela même qu’elle s’adresse à ses frères. 

Catherine vient d’apprendre qu’une ami...   

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