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Ma grand-mère, mon héroïne

Aux États-Unis, le 1er dimanche de septembre suivant la fête du travail, on célèbre la fête des grands-parents. Au Burundi, cette fête n’est pas célébrée. Pourtant, les grands-parents ont besoin du respect et d’une attention particulière, car eux aussi, contribuent à l’édification de la société burundaise. L’orphelin Steve (nom d’emprunt) raconte, sous la plume d’un blogueur de Yaga, la bravoure de sa grand-mère après la mort de ses parents.

Mon père est mort quand j’étais très petit. Dès lors, ma mère était obligée de nous élever seule, mes deux petits frères et moi. Ce n’était pas facile d’assurer cette responsabilité, car elle n’était pas en bons termes avec sa belle-famille qui, coûte que coûte, voulait prendre des décisions à sa place, concernant les biens de mon regretté père. Elle a fait de son mieux afin que sa progéniture mène une vie relativement bonne. Mais comme on dit, un malheur ne vient jamais seul, cette situation n’a pas duré longtemps.

Un certain vendredi après-midi, je revenais de l’école, ma tante maternelle m’accueillit avec cette phrase: « Ta mère n’est plus.». Je ne me souviens pas de la suite, je ne sais pas si j’ai crié ou pleuré, simplement, je me suis réveillé le lendemain dans une autre maison, loin de chez nous, chez ma grand-mère maternelle. Ainsi, je suis deve...   

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