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Primusic 2019 : une finale qui nous a fait comprendre le vrai sens du mot « kanyaga »

Quelques heures après le concert de clôture, les commentaires circulent déjà, contents et mécontents, tous s’entremêlent. Des questions : un événement est-il une réussite quand la masse est satisfaite ou quand chaque individu vit sa propre expérience ? Est-il possible de satisfaire tout le monde ? Deux de nos blogueurs ont participé pour leur première fois au plus grand show de la Brarudi. Ils nous donnent leurs impressions.

Pour commencer et peut-être tenter de recadrer le MC de la grande finale de la Primusic, gagner celle-ci ne voudrait pas dire « enfin sortir de la pauvreté ». Cette phrase était reprise mille fois avant la proclamation des résultats. L’entendre me faisait penser à ces gens qui se demandent, à raison, si la Primusic participe à la promotion de la musique ou à l’enrichissement des lauréats.

D’une autre part, je trouve un peu injuste que je me sois amusée dans la section VIP alors qu’il y en a qui ont payé leurs cinq balles sans toutefois pouvoir entrer. En passant, le parking VIP délocalisé au Lycée SOS était très bien organisé : tu ne sentais aucun souci à y laisser ta voiture et le protocole était parfait. Mais j’aurais aimé voir une belle organisation des deux côtés, VIP et simple. Se payer un ticket simple ne devrait pas signifier accueil lent et négligé. En aucun cas ! 

Oui, de belles choses, j’en ai vu et je me suis amusée. Mais quand l’amusement devient divisé, ma conscience ne me laisse plus tranquille. Mais de toute façon, qu’aurais-je pu y changer ? 

Alors j’ai observé…

J’ai entendu les gens scander F* You, ...   

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