À la veille de la finale de l’un des grands événements de la musique qu’est la Primusic, plus d’un se demande si cette dernière promeut l’art ou simplement la personne qui aura été la plus chanceuse. Les faits étant têtus, certains lauréats des éditions précédentes n’ont pas fait long feu malgré les millions empochés, ce qui pousse à se questionner sur l’efficacité de l’évènement.
Quatre artistes ont déjà remporté la Primusic. Durant les préliminaires, ou même les moments chauds de la compétition, ils ont assuré, de par les chansons interprétées devant le jury, et même durant les concerts organisés. Le talent sautait aux yeux, et le monde musical croyait en leur avenir. Paradoxalement, la production de certains artistes n’a pas été à la satisfaction de tous. D’aucuns se demandent à quoi a servi ces sommes pour les heureux « champions ». À coup sûr, leur popularité n’a été que de la poudre aux yeux.
Parmi les promesses de la Primusic (compétition musicale organisée par la Brarudi, au nom de son produit-phare, la Primus) , lit-on sur leur site, figure celle-ci : « Faire émerger de nouveaux talents locaux et ainsi leur offrir une opportunité de propulser une carrière artistique ». Cette compétition, qui vit le jour en 2012, est alors accueillie avec joie pour les artistes burundais méconnus sur la scène musicale. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que derrière chaque compétition, se trouve une philosophie, les affaires. Oui. La Brarudi en profite. D�...