La culture burundaise veut que les futurs mariés choisissent pour témoins (parrain et marraine) des personnes déjà mariées, seules capable de leur donner des conseils avisés en matière de vie conjugale… Ce qui n’est pas au goût de tout le monde.
Un certain samedi, dans un bus, je m’étais assis près du chauffeur avec qui je causais un peu sur la cherté des cérémonies autour du mariage. Le passager d’à côté, visiblement plus âgé que nous, s’en mêle. Il précise qu’actuellement, quand il faut choisir son parrain, on préfère plus souvent le plus nanti qui pourrait même financer le mariage.
Une affirmation qui a réveillé, un tout petit peu, une certaine révolte en moi. Je refuse et lui donne un exemple où j’ai été parrain d’un homme qui se mariait alors que j’étais encore étudiant. Théoriquement et pratiquement, je n’étais pas un Crésus sur lequel il faut compter pour avoir un mariage spectaculaire.
Mais après un coup d’œil, tel celui d’un ...