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Trois raisons qui poussent les victimes de viol à ne pas dénoncer leurs bourreaux

De janvier à mars 2019, 310 viols ont été rapportés au Burundi. Des chiffres bien en deçà de la réalité si on s’en tient à l’omerta qui entoure le viol dans notre société. Quelles sont les raisons qui poussent les victimes de cette infamie à rester silencieuses ? Voici quelques-unes.

Le sexe est tabou

Déjà avec consentement, le sexe est un sujet tabou dans notre communauté. Aucun Burundais ne peut parler ouvertement de sexe sans toutefois se faire traiter d’impudent. D’ailleurs, même entre deux personnes intimement liées, c’est difficile d’entamer ce sujet. Imaginez la victime qui doit avouer ou confesser qu’après s’être battue de toute ses forces, elle a fini par avoir des rapports sexuels par force. Chose facile ? Du tout.

Les accusations

Dans une société où la fille est appelée à être toujours sur ses gardes, les accusations fusent ...   

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