Les cérémonies d’ouverture et de lancement des activités du Congrès National pour la liberté, nouveau parti de l’ancien chef rebelle Agathon Rwasa, n’ont pas eu lieu ce 3 mars 2019 comme prévu. Le maire de la ville de Bujumbura n’a pas donné son accord, « pour des raisons sécuritaires ». Quel message envoyé à l’opposition en exil ?
Qu’il y ait des gens qui veuillent profiter d’une activité politique pour causer le désordre, c’est tout à fait possible. Ils pourraient être des militants du Congrès
National pour la liberté (CNL) lui-même, ou ceux des autres partis qui ne voient pas d’un bon œil la naissance d’un parti concurrent.
Mais peu importe l’identité de ceux qui auraient voulu causer le désordre, je ne crois pas qu’ils soient plus forts que les forces de l’ordre. Je suis donc convaincu que la bonne décision du maire de la ville ne devait pas être d’empêcher les activités politiques du CNL, mais de renforcer sa sécurité. Ce serait d’autant plus facile : la mairie utiliserait les informations qu’elle a sur l...