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Burundi: quelques règles d’or à observer avant l’achat d’un bien

Selon une citation latino, « il faut être prudent de ne pas vendre son soleil pour acheter une chandelle». Il se trouve qu’il y a pas mal de gens qui ont regretté après l’achat d’un bien ou d’un service. Pourtant c’est possible de l’éviter. Voici ce qu’il faut faire.

Demander une facture

Ne jamais acquérir un produit d’une valeur supérieure à 10.000fbu sans facture ou autres pièces justificatives avec cachet, et de préférence avec le numéro d’identification fiscale (NIF). Si par malchance, tu retournes l’article chez le vendeur, il peut se moquer de toi, même la justice ne te servira à rien sans preuve.

Un jour, j’ai acheté des marchandises à une dame au marché et elle m’a donné une facture sans cachet. Après deux jours, j’ai remarqué que les marchandises n’avaient pas les normes exigées. Je suis retourné chez la commerçante qui ne s’est pas gênée pour me ridiculiser, jurant qu’elle ne m’avait jamais vu, que j’étais un voleur, etc.

Ne jamais acheter à un vendeur sans adresse

L’endroit communément appelé Bata est un exemple typique. Des gens se procurent des téléphones, des ordinateurs ou autres affaires de grande valeur. Une fois à la maison, ils peuvent remarquer qu’on les a arnaqués. Là ils n’ont souvent plus qu’un  choix : pleurer en silence.

Examiner attentivement si les biens sont certifiés et normalisés

Le Bureau burundais de normalisation (BBN) est l’agence compétente dans ce domaine.

La question de certification des marchandises n’est pas d’actualité mais elle est nécessaire notamment pour les produits agroalimentaires. Ça ne fait pas longtemps, dans la commune de Kabezi, des gens sont tombés malades à cause de jus qu’ils avaient consommés. Dans ces jus, il y avait des produits illicites, a-t-on appris plus tard, mais le mal était déjà fait!

Tout est dans le détail

Chercher quelques détails comme la garantie de la marchandise, les logos, les symboles, l’emballage, l’étiquette, la confirmation de l’obtention pour l’achat d’un service ou bien en ligne, date de fabrication pour les voitures et les outils, nom de l’entreprise qui a façonné l’outil, ainsi de suite. Sur plusieurs marchandises, on trouve toujours la date de fabrication et la date d’expiration, par contre peu de gens s’en soucient.

Ne pas se précipiter

Pourquoi ne pas prendre le temps suffisant pour consulter ou tester les défauts avant son achat? Qui n’a jamais commis l’erreur, dans la précipitation, d’acheter des habits ou chaussures troués ou usés? Des articles qui sont censés être des grandes marques au départ, mais que si on ne fait pas attention, à une lettre près, se trouvent être des Nika, Gucca, Addidos, Ray Bun, etc.

Consulter l’avis d’un spécialiste est aussi d’une grande importance

Pour l’achat d’un article onéreux, il faut savoir qu’il y a des experts qui s’y connaissent dans divers domaines. Pour ne pas perdre le temps et regretter un achat, il faut payer un bon courtier.

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