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ENVIRONNEMENT

Le Burundi célèbre la journée internationale de l’eau

Le Burundi s’est joint jeudi 26 mars 2020 au monde pour célébrer la journée internationale de l’eau et des zones humides, les cérémonies se sont déroulées au bord du lac Tanganyika près de cap town beach sous le thème : « L’eau et les changements climatiques ».

Les autorités administratives et ceux du ministère ayant l’environnement dans ses attributions qui étaient présentes ont commencé par arracher l’herbe polluante dénommée jacinthe d’eau, qui a envahi les rives de cette entité.

Dans son discours, le secrétaire exécutif de l’autorité du lac Tanganyika(ALT) Sylvain Dusanga Mukanga a indiqué que les nations unies ont mis à son agenda 2018-2028, l’eau et le développement durable ainsi que la mise en œuvre des programmes et projets connexes.

Comme le thème choisi cette année est l’eau et les changements climatiques, Sylvain Dusanga Mukanga a montré les dommages causés par les changements climatiques comme les inondations dont le Burundi a subi les conséquences, la sécheresse et la pollution du lac qui sont aggravées par la dégradation de l’environnement.

Tout cela est causé par l’action anthropique comme la déforestation, l’exploitation des terres et cause les problèmes de gestion et l’utilisation rationnelle des eaux dans les pays membres de l’ALT qui sont le Burundi, la RDC, la Zambie et le Tanzanie, a souligné le secrétaire exécutif de l’autorité de l’ALT.

Il a néanmoins fait savoir que la plupart des pays du monde souffrent d’un manque criant d’eau douce mais que les pays de l’ALT disposent de 17% des réserves mondiales d’eau douce mais qu’elle est menacée de pollution.
Sylvain Dusanga Mukanga demande aux pays riverains du lac Tanganyika de tout faire pour protéger ce patrimoine commun de grande importance pour les générations présentes et futures.

Le Représentant de l’UNICEF Jeremy Hopkins a précisé que 2 milliards de personnes au monde n’ont pas accès à l’eau et si rien n’est fait ce chiffre peut aller jusqu’à 4 milliards en 2050, ce qui pourrait causer des conflits et de l’instabilité au niveau des États.

Le Secrétaire Permanent au ministère de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage Emmanuel Ndorimana indique que le Burundi a beaucoup de sources d’eau douce mais qu’elles ne sont pas protégées et risquent de disparaître. Et de préciser que les études ont montré que certaines nappes phréatiques commencent à s’assécher.

C’est dans ce cadre que le ministère a sorti une ordonnance interdisant la plantation des arbres qui consomment beaucoup d’eau et demande de les substituer par les essences autochtones.

Emmanuel Ndorimana demande à la population de protéger l’environnement en reboisant les espaces nus, de creuser des courbes de niveaux pour retenir les eaux de pluies, de protéger les rives des lacs et rivières, surtout que les changements climatiques sont une réalité dans la destruction des infrastructures des vies humaines au Burundi.

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