Au Tchad, la restructuration de la dette extérieure se fait attendre. Les créanciers du Tchad n'ont toujours pas trouvé d'accord ce qui « empêche le pays de profiter des cours actuellement élevés du pétrole » a déclaré à Ndjamena, Abebe Aemro Sélassié, le directeur du département Afrique du FMI. Cela fait des années que le Tchad cherche à restructurer une dette de trois milliards de dollars, dont un milliards dû au négociant suisse de pétrole Glencore.
Qu'est-ce qui coince ? Voilà la question à laquelle le ministre tchadien des Finances et le chef du département Afrique du FMI n'ont pas répondu lors d'une conférence de presse commune hier, jeudi 26 mai, à Ndjamena. Tout juste sait-on de la bouche d'Abebe Aemro Sélassié que le processus « entraîne des difficultés ». Le ministre tchadi...