Guerre en Ukraine, sécheresse… Le marché du blé mondial souffre de circonstances difficiles, et le prix de la tonne a presque doublé en deux ans. Depuis l'annonce de l'embargo indien samedi 14 mai, pourtant annoncé comme l'un des substituts au blé ukrainien et russe, les pays importateurs cherchent des solutions pour protéger les consommateurs. Parmi eux, le Maroc et l'Algérie font partie des plus dépendants du blé venus d'Europe de l'est. Et dans les deux cas, l'Etat met la main à la poche.
Deuxième plus gros importateur de blé en Afrique, l'Algérie s'était récemment tournée vers la Russie et l'Ukraine. Sur le marché intérieur, face à l'augmentation des prix, la stratégie algérienne se veut protectionniste. Youssef Benabda...