Le pré-dialogue entre le pouvoir de transition et les mouvements politico-militaires se poursuit à Doha au Qatar. Les parties planchent sur les projets d’accord des uns et des autres, mais les groupes rebelles viennent de sortir de la torpeur pour dénoncer « l’engagement du gouvernement de tenir le dialogue inclusif à partir du 10 mai ». Tous sont pratiquement assurés que les négociations n’auront pas encore abouti à un accord.
Les trois plateformes qui regroupent les politico-militaires -Rome, Doha et le Qatar- sont unanimes. Pour elles, le pré-dialogue n’a pas encore atteint sa vitesse de croisière. Elles estiment que, dans ces conditions, la déclaration du gouvernement est une nouvelle preuve de sa « mauvaise foi ».