Les opérations de recherche et de nettoyage continuent autour de Durban, à l’est du pays, après les inondations et les glissements de terrain meurtriers de la semaine dernière qui ont fait 443 morts dans la région. Une quarantaine de personnes sont encore portées disparues. Le président Cyril Ramaphosa s’est adressé à la nation, au soir du lundi 18 avril.
Le président a souligné les différents mécanismes mis en place pour répondre à la détresse des rescapés, outre l’aide de 63 millions d’euros déjà promise.
Ainsi, Cyril Ramaphosa a de nouveau déclaré l’état de catastrophe nationale, une disposition qui était en place au plus fort de la pandémie de Covid-19 et qui donne davantage de marge au gouvernement en temps de crise. Le bilan des intempéries est en effet considérable. En plus des centaines de décès, les inondations ont fait plus de 40 000 déplacés et ont entièrement ravagé plus de 4 000 maisons.
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Pour soutenir les opérations humanitaires en cours, quelque 10 000 soldats ont été déployés sur place en ce début de semaine. L’armée doit notamment intervenir dans les zones toujours privées d’eau et d’électricité pour fournir une aide d’urgence et rétablir les accès. Elle doit aussi épauler les secouristes grâce à des missions de reconnaissance aériennes.
D’autres infrastructures ont également été endommagées, comme près de 600 écoles, ainsi que les axes desservant le port de Durban, l’un des poumons économiques du pays. Quelques actes de pillage ont par ailleurs été signalés.
Le fonds de solidarité, mis en place en pleine pandémie de Covid, devrait désormais permettre de centraliser les dons. L’utilisation des fonds sera scrutée de près, selon le président, pour éviter toute corruption.