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SÉCURITÉ

Terrorisme en Afrique de l’Ouest: l’Initiative d’Accra finalise à Cotonou une opération conjointe

La seizième conférence des chefs des services de renseignements des pays membres de l’Initiative d’Accra, mécanisme lancé en septembre 2017 pour mieux coordonner la lutte contre le terrorisme dans la sous-région, s’est achevée mercredi 13 avril à Cotonou. L’opération conjointe d’envergure baptisée « Koudanglou renforcée », en préparation depuis quelques mois, a été validée par les ministres de l’Intérieur des pays concernés qui étaient présents. 

avec notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan

Admis comme pays observateur avec le Niger, le Mali était absent, certainement à cause des sanctions de la Cédéao. Tous les autres pays membres de l’Initiative d’Accra, lancée en 2017, étaient représentés : Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo. Une organisation dont l’action consiste à partager des informations, du renseignement, et à des opérations militaires conjointes.

Dans l’hôtel où se tenait la réunion, placé sous très bonne garde, les grands noms des services secrets de la sous-région. Les travaux ont été essentiellement consacrés au terrorisme avec une grosse inquiétude, celle de voir les groupes jihadistes sévir dans les pays côtiers.

À lire aussi : Le Bénin renforce la coopération sécuritaire avec ses voisins face à la recrudescence d’attaques 

Le Bénin n’y a pas échappé : lundi seulement, alors que se tenait la réunion, une mine artisanale doublée d’une embuscade a fauché cinq militaires béninois. Comment faire face ? Se mobiliser, mieux s’organiser et riposter ensemble. Des actions communes ont été menées par le passé, il faut les poursuivre et les étoffer, a décidé la réunion.

À lire aussi : au Ghana, réunion de l’Initiative d’Accra sur la sécurité régionale et sur la planification d’opérations

Une opération conjointe d’envergure était en préparation, elle a été validée par les ministres de l’Intérieur. Dernière étape, un changement important, l’opération ne va pas durer quelques jours seulement, elle sera planifiée sur douze mois. Selon nos informations, sept pays devraient y participer. Les zones frontalières seront les principales zones d’opération.

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