Le Mouvement du peuple pour le progrès, le parti du président déchu Roch Marc Chrisitan Kaboré. Alassane Bala Sakandé, ancien président de l’Assemblée nationale a été interpellé dans la matinée d’hier, dimanche, par la gendarmerie de Ouagadougou….
Selon ses avocats nous rapporte Wakat Sera, « on reproche à Alassane Bala Sakandé ses propos tenus lors de la conférence de presse du MPP jeudi dernier. Il avait notamment demandé la libération sans délai et sans condition de l’ancien chef de l’État bukirnabè ».
« Alassane Bala Sakandé, poursuit Wakat Sera, avait également évoqué le fait que ce ne sont pas tous les militaires qui ont fait le coup d’Etat. » Le site d’information rappelle que « le lieutenant-colonel Damiba avait mis en garde contre toute forme d’activisme politique qui pourrait entraver la marche de la transition. »
Le chef du Mouvement du peuple pour le progrès a finalement été libéré et aucune charge n’a été retenu contre lui.
Fin du dialogue national en Centrafrique et pas vraiment d’avancée concrète
Après une semaine de débat, sans les groupes armés ni l’opposition… Le président Touadéra a donc refermé les discussions, dans l’enceinte de l’Assemblée nationale à Bangui.
Des débats parfois houleux, notamment lorsque des représentants de la société civile ont menacé de se retirer quand une modification de la Constitution pour permettre au chef de l’État de se présenter à un troisième mandat a été évoquée, avant d’être finalement retirée.
Le Potentiel Centrafricain reprend les mots du président centrafricain : « Le principal enjeu, c’est de savoir ce que nous devons faire pour que la République centrafricaine, notre pays, redevienne un havre de paix, respecté sur le plan international, un pays où le travail est le seul moyen d’ascension sociale et non la violence, a souligné le président Faustin Archange Touadéra. »
600 recommandations ont été formulées. Mais déjà experts et opposition assurent qu’aucune mesure ne semble prête à être mise en œuvre.
Retour ce matin sur le sommet de la Cédéao vendredi à Accra
Pour rappel, la communauté ouest-africaine a choisi de maintenir la pression sur la junte au pouvoir au Mali puisque les sanctions restent en place pour le moment. La Cédéao qui a également menacé le Burkina et la Guinée de sanction…
Justement, concernant le Burkina, l’Observateur Paalga se demande ce que va faire le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba « alors qu’il est demandé aux autorités de ramener la durée de transition à un délai raisonnable et de présenter d’ici le 25 avril, « chronogramme acceptable » sous peine de sanctions « économiques et financières » ».
« Un petit coup de tonnerre dans un ciel burkinabè relativement serein, analyse l’Observateur Paalga, dans la mesure où tout semblait indiquer que l’organisation sous-régionale était particulièrement bienveillante à l’égard des putschistes burkinabè. Pour le journal, Deux solutions s’offrent au lieutenant-colonel Damiba : s’embarquer dans un bras de fer à la Goïta (référence au Mali) ou alors s’inscrire dans une logique de négociation pour trouver un terrain d’entente ».
« On peut raisonnablement penser qu’il optera pour la seconde possibilité, ne serait-ce que pour éviter aux Burkinabè de lourdes sanctions sous lesquelles ploie déjà leur voisin malien et, à titre personnel, pour ne pas ruiner le relatif capital de sympathie dont le pays jouit auprès de la Cédéao ».
Un événement historique en cyclisme…
Pour la première fois, un coureur d’Afrique subsaharienne remporte une classique cycliste. À 21 ans, l’Érythréen Biniam Girmay écrit l’histoire se réjouit Le Point Afrique.
Il a remporté hier la classique belge Gand-Wevelgem. Biniam Girmay a lancé le sprint final alors qu’l était en 4e position et a ainsi devancé le Français Christophe Laporte. « C’est juste incroyable, je ne pouvais pas espérer tant ! » s’est exclamé le jeune coureur de l’équipe Intermarché, qu’il a rejointe au printemps dernier après avoir démarré sa carrière professionnelle, en 2020.
Biniam Girmay, digne représentant d’un cyclisme en pleine ascension, symbolisé, nous rappelle Le Point Afrique, par l’organisation des Mondiaux sur route 2025 au Rwanda.