En République démocratique du Congo, après les mouvements citoyens, l’opposition prend le relais de la contestation active de la loi qui régit la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et pour mettre en garde contre toute tentative d’organiser la fraude ou de reporter des scrutins en 2023. Lamuka appelle à une journée d’action le 15 septembre prochain.
Le tandem de la coalition Lamuka, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, appelle à des manifestations de contestation, le 15 septembre prochain, à travers le pays.
Ils accusent le président Félix Tshisekedi de faire blocage du processus électoral alors que les chefs des confessions religieuses peinent à trouver un consensus sur le nom de la personnalité qui doit diriger la Ceni.
« Le pays est au bord du chaos ! Le peuple doit décider, lui le souverain primaire, insiste Martin Fayulu au micro de notre correspondant Pascal Mulegwa. C’est pour cela que nous disons qu’il n’y a pas d’autre solution. Le peuple doit s’engager pour barrer la route à monsieur Félix Tshisekedi.
Cette marche-là, sur toute l’étendue de la République, notamment dans les grandes villes est prévue le 15 septembre. La Céni est au point mort, On marche à cause de cela : parce que quelqu’un a décidé de provoquer des glissements… et entre-temps on s’organise pour tricher…
La loi ou les lois doivent être discutées, élaborées d’un commun accord. On doit trouver un consensus. Pourquoi les gens cherchent à tout prix à s’accaparer de la Céni. La loi qui a été promulguée, loi inique, doit être retoquée. La Céni doit être totalement dépolitisée…»
► À lire aussi : «Monsieur Tshisekedi veut que la Céni soit à sa solde» (Lamuka)