Makongo, c’est le nom générique en sango, la langue la plus parlée en Centrafrique, pour désigner les chenilles. Il en existe de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Consommées fraîches, frites, en sauce ou séchées, elles représentent une filière très rentable, des cueilleurs aux préparateurs en passant par les revendeuses qui font quotidiennement l’aller-retour entre la capitale et la région forestière de la Lobaye dans l’est du pays.
Mais faute de conservation et de transformation appropriée, cette rente n’existe qu’une fois par an, pour 3 mois seulement. Reportage sur la route des chenilles, des forêts profondes de la Lobaye aux assiettes des consommateurs.