C’est ce mardi 27 juillet que les confessions religieuses se réunissent pour désigner leurs délégués à la Commission électorale nationale indépendante (Céni). Selon la nouvelle loi, le président de la Céni ne peut être proposé que par les confessions religieuses. Ces dernières ont jusqu’à mercredi pour déposer les procès-verbaux (PV) de désignation à l’Assemblée nationale. La tâche ne sera pas facile suite aux menaces qu’elles disent subir de la part des politiques.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Le secrétariat technique de la plateforme des confessions religieuses a reçu les candidatures, lundi 26 juillet. Et les chefs religieux ont réaffirmé le besoin d’un candidat déterminé, avec une éthique sans faille ayant une maitrise de la gouvernance électorale et un courage exceptionnel pour proclamer les véritables résultats issus des urnes.
L’annonce faite par l’abbé Donatien N’shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo. Après ce rappel, la première réunion des huit membres du secrétariat technique va se tenir, ce mardi matin, pour décortiquer toutes les candidatures à la lumière de la Constitution, de la loi électorale et des principes moraux.
Dans l’après-midi, ce sont les chefs religieux qui composent la plénière qui devront donner un ou plusieurs noms à la Commission de l’assemblée qui devra se prononcer sur le candidat choisi.
Le choix des confessions religieuses doit être fait soit par consensus, soit par vote sur chaque candidat, une tâche difficile pour les religieux qui, disent-ils, continuent à recevoir des menaces de la part des politiques qui veulent imposer des noms aux différentes confessions.
Et ils dénoncent aussi des tentatives de corruption.
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