Alors que des « manifestations » et « des troubles sanglants secouent le pays en son nom », nous apprend The Mail and Guardian, l’ex-président Jacob Zuma attend une nouvelle décision judiciaire. Audience virtuelle lundi 12 juillet à la Cour constitutionnelle sud-africaine, explique le Mail and Guardian, l’ancien chef de l’État souhaite voir annuler sa peine de 15 mois prononcée pour outrage. « 10 heures d’arguments, résume le Mail and Guardian, dominés par l’insistance de l’avocat de Jacob Zuma sur le fait que celui-ci s’est vu refuser ses droits constitutionnels».
Jugement finalement mis en délibéré, mais la violence qui règne depuis quatre jours maintenant s’est poursuivie dans le pays. Un « chaos », écrit The Citizen. Le journal analyse et voit ici « la combinaison de partisans pro-Zuma » qui ont d’abord enflammé les provinces du KwaZulu-Natal et celles du Gauteng, avec désormais l’exploitation de ce chaos par « des criminels ordinaires », « pour s’enrichir ». Mais The Citizen voit bien que ces émeutes sont surtout le résultat « d’un échec politique et économique. »
L'appel au calme du président
Et l'actuel président a lancé un appel au calme hier soir, lundi 12 juillet 2021. Un discours de Cyril Ramaphosa tenu « en lisant un prompteur – et encore une fois sans répondre aux questions des journalistes – un Ramaphosa visiblement désespéré », nous décrit le Mail and Guardian. Un discours dans lequel, rapporte le Sunday Times. Cyril Ramaphosa a promis ...