À l’image du reste du monde, l’économie sud-africaine a été très affectée par la pandémie du coronavirus. L’industrie du tourisme, qui contribuait à près de 7% du PIB du pays avant la crise, est encore très touchée.
De notre envoyée spéciale au Cap,
Dans la rue principale de Franschhoek, seul le passage des camions vient briser le calme ambiant. Située à l’est du Cap, la petite ville, considérée comme la capitale gastronomique du pays, vit d’habitude du tourisme. Mais désormais, elle ressemble à une ville fantôme.
« Cet endroit est mort depuis le coronavirus, complètement mort ! », dit Takis, l’air renfrogné, les bras croisés. Il reste assis sur un banc devant son bar-restaurant à son nom. À l’intérieur, seuls deux clients sirotent une bière. « Depuis 35 ans que je suis ici, je n’ai jamais vu Franschhoek comme cela. Là-bas, ce commerce a fermé. Et là aussi. Moi, je remercie mon propriétaire, qui me fait payer moins cher. Sans lui, j’aurais déjà mis la clé sous la porte. »