En République démocratique du Congo, au Togo, ou encore aux Philippines, des négociants d’un genre nouveau s’allient aux chocolatiers pour dénicher des fèves exceptionnelles, monter des filières responsables qui rémunèrent mieux les planteurs. Zoom, en ce lundi de Pâques, sur les 5% du marché du cacao qui échappent aux grands industriels.
C’est ce qu’on appelle un marché de niche. Mais il fait vivre des milliers de planteurs dans le monde, et dans des conditions bien meilleures que celles imposées aux cacaoculteurs par les cours mondiaux. En moyenne, « les fèves sont achetées 25% mais souvent 50 ou parfois 100% plus cher aux cultivateurs », confie Katrien Delaet, importatrice et créatrice de la société Silva cacao, basée à Anvers.
Le prix n’est donc pas celui du marché international. « Il est fixé avec le producteur, pour l’aider à cultiver des fèves haut de gamme qui se vendront ensuite bien plus cher qu’un cac...