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Algérie: Amnesty revient sur la répression du Hirak, deux ans après

Le mouvement du Hirak fête aujourd’hui son 2e anniversaire. Mais si ce soulèvement populaire a entraîné le départ d’Abdelaziz Bouteflika, le système lui n’a pas bougé. Le président Abdelamadjid Tebboune a certes décidé jeudi dernier de gracier des détenus d’opinion, la répression contre les manifestants du Hirak s’était accentuée ces derniers mois. Comme le décrit Amnesty International dans un rapport que l’ONG publié ce lundi.
A son arrivée au pouvoir Abdelmadjid Tebboune a eu beau annoncer qu’il était ouvert au dialogue avec le mouvement Hirak, « les autorités ont continué », écrivent les auteurs du rapport, « à réprimer la dissidence et ont poursuivi des dizaines de manifestants ». Le Comité national pour la libération des détenus a recensé au moins 2 500 manifestants arrêtés depuis février 2019. Parmi eux, 350 ont été détenus pendant une semaine ou plus et 76 étaient encore en prison jusqu’à ces derniers jours. « Depuis le début du mouvement, les autorités ont recouru à l’arrestation et à la détention arbitraires de manifestants pacifiques, de journalistes et de cybermilitants pour tenter de les intimider et de les dissuader », dénonce Amnesty International qui a recensé trois cas de torture et de mauvais traitement. Après l’arrêt des grandes marches du Hirak au printemps 2020, le pouvoir a...   

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