Il y a deux mois, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed proclamait la fin des combats dans le Tigré. Mais les informations qui remontent de la province sont inquiétantes et les frontières sont toujours fermées à l'aide humanitaire et aux journalistes. Hier, la nouvelle administration américaine a décidé de hausser le ton.
Il s'agit d'un changement notable par rapport à l'administration Trump, qui avait reconnu le droit de l'Éthiopie à « rétablir l'ordre » dans le Tigré et salué « la retenue » de ses voisins érythréens. Le nouveau département d'État américain a fait savoir dans la nuit du 26 au 27 janvier qu'il demandait,...