Les Tanzaniens se rendent aux urnes ce mercredi 28 octobre pour élire leur président, leurs députés et leurs conseillers locaux, dans un contexte socio-politique détérioré par les velléités de l’autoritarisme de l’administration sortante. Le quinquennat du président John Magufuli, marqué par la répression des opposants d’une part, et la gestion chaotique de la pandémie du Covid-19 d’autre part, a mis à mal la démocratie tanzanienne, selon Fergus Kell, spécialiste du pays et chercheur auprès du think tank Chatham House, basée à Londres. Entretien.