Les Algériens sont appelés aux urnes ce jeudi 12 décembre pour choisir leur prochain président, plus de huit mois après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, sous la pression de la rue. Il aura passé vingt ans à la tête du pays.
Les 24 millions d’électeurs ont le choix entre cinq candidats. Mais une partie d’entre eux rejette la présidentielle et considère que ces cinq hommes représentent la continuité du système, puisqu’ils ont tous, à des degrés divers, été proches du pouvoir.
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Le plus jeune des candidats (56 ans) se présente à une élection présidentielle pour la deuxième fois.
Abdelaziz Belaïd intègre le Front de libération nationale (FLN) dès 1986, et fait partie d’organisations de jeunes qui soutiennent Abdelaziz Bouteflika. Il est élu député en 1997.
En 2012, il fonde son propre parti, le Front El-Moustakbel, proche du pouvoir. En 2014, il obtient 3 % des suffrages exprimés, selon les chiffres officiels.
C’est le seul candidat à ne pas avoir occupé de fonction ministérielle.
Ali Benflis