Le deuxième Forum de Paris sur la paix se tient jusqu’au jeudi 14 novembre dans la capitale française. Une trentaine de chefs d’État et de gouvernement étaient présents, à l’ouverture, pour évoquer la défense du multilatéralisme, et les grands défis internationaux. Concernant l’Afrique, la situation sécuritaire a été évoquée, tout particulièrement celle du Sahel.
Les dirigeants du Mali, du Niger et du Tchad ont défendu leur action dans la lutte contre le terrorisme lors d’une discussion publique. Au-delà des actions militaires nécessaires pour contrer les groupes armés, les trois chefs d’État ont insisté sur l’importance du développement, car la pauvreté est, selon eux, le carburant du terrorisme.
Le président tchadien Idriss Déby affirme pourtant ne pas avoir connaissance d’engagements forts de la part de leurs différents partenaires, qui puissent aller directement aux populations des zones vulnérables. En revanche, il en existe au niveau du G5 Sahel, affirme son homologue du Niger. Mais les moyens manquent, selon Mahamadou Issoufou.
« On entend souvent les critiques dire ...